L’Ecclésiaste, est un livre de la Bible hébraïque, faisant partie des Ketouvim, présent dans tous les canons.
L'auteur se présente en tant que "Qohelet", fils de David, et roi d'Israël à Jérusalem (1:1, 12, 16; 2:7, 9), sans se citer nommément. La fin du livre lui attribue également la rédaction de proverbes. Il est traditionnellement identifié à Salomon, ce qui est contesté par Voltaire, et les exégètes modernes après lui, qui datent l'œuvre du IIIe siècle av. J.‑C., pendant la période hellénistique où les Hébreux furent influencés par les divers systèmes philosophiques grecs comme l'épicurisme et le stoïcisme.
Le livre se compose de réflexions personnelles ou autobiographiques, largement exprimées en maximes et aphorismes, en paragraphes laconiques évoquant le sens de la vie et la façon de la mener. Il proclame avec emphase la "futilité" et l'inanité de toute action humaine, sage et fou connaissant le lot commun de la mort.
L'objectif explicite du Qoheleth est de découvrir comment tirer parti de la vie, un but en accord avec les orientations générales de la Littérature sapientale. Pour le Qoheleth, toutefois, tout avantage possible de la vie est anéanti par l'inéluctabilité de la mort. En tant que telle, le Qoheleth conclut que la vie (et tout le reste) est insensée. A la lumière de cette conclusion, le Qoheleth conseille à son auditoire de profiter au mieux de la vie, de se saisir du jour présent, car il n'y a aucun moyen de s'assurer un avenir favorable. Bien que cette dernière conclusion ait parfois été comparée à l'épicurisme, elle se présente pour le Qoheleth comme le résultat inévitable de son échec à donner du sens à l'existence.
Cette conclusion se reflète dans le refrain qui ouvre en même temps qu'il clôt les mots du Qoeleth :
"Vanité des vanités, dit l'Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité."
Le mot traduit par vanité, הבל (hevel), signifie littéralement vapeur, buée, haleine, souffle léger. Il est à noter que c'est le même mot qui désigne l'un des tout premiers personnages de la Genèse et que la tradition a traduit par Abel. Qoheleth l'utilise métaphoriquement et son sens précis est intensivement débattu. Notons qu'en français, dans son utilisation courante, le mot vanité a plutôt tendance aujourd'hui à se rapprocher de la notion d'orgueil et désigne plus souvent le caractère d'une personne faisant preuve d'auto-satisfaction et qui se plaît à manifester ouvertement son goût du paraître. Ceci n'est pas le sens qu'il convient de retenir dans l'Ecclésiaste où le mot vanité est utilisé dans son acception plus ancienne et plus littéraire de "ce qui est vain", c'est-à-dire futile, illusoire, vide, de peu d'impact, voire sans aucune réalité.
Finalement, l'auteur de l'Ecclésiaste en vient à cette conclusion, dans l'avant-dernier vers du dernier chapitre :
Écoutons la fin du discours: Crains Dieu et observe ses commandements. C'est là ce que doit faire tout homme.
Certains soutiennent que ce vers est un ajout au manuscrit original du fait qu'il contraste avec toutes les affirmations précédentes. D'autres soutiennent qu'il complète en fait le message en affirmant que rien n'a de plus grande importance que l'œuvre de Dieu.
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